A force de voir sa Rose bloguer, Ken a eu envie de participer. Il s’est engagé à faire un post par mois pour nous raconter un peu ses tribulations entre Paris et PACA : un post de mec. Je lui confie donc les rênes pour le post du vendredi cette semaine.

Rose ✿

Les tribulations d’un Ken à Paris, première (clap !) : Le Festival de Cannes.

Quand Rose m’a proposé d’écrire dans son blog j’ai accepté avec enthousiasme et surtout fierté. Et.., je me suis retrouvé devant la page blanche à me dire :

mais que pourrais-je bien raconter d’intéressant à ses lecteurs ?

Après quelques jours de réflexion, j’ai proposé, non sans trac, mon concept au conseil de rédaction : 

Les tribulations d’un Ken à Paris : une fois par mois Ken vous parle de la vie d’un mari/papa navetteur entre Paris et PACA. Les évènements, les trucs et astuces, les coups de cœur et les coups de gueule,… la vie quoi. Mais, avec originalité, humour et un certain sens de l’autodérision. Une fois le concept vendu à Rose (pas une mince à faire car ça rigole pas quand il s’agit du blog !) j’ai entamé ce lundi, dans l’avion, la rédaction de mon premier post.

Je me présente, Ken, je suis l’heureux belge qui a la chance de partager la vie de Rose et des Moutchs en Provence. Mais, ça ne suffit pas, dans la vie, faut travailler ! Et pour le boulot, en France, y a rien à dire, c’est quand même plus facile à Paris (enfin si on peut dire « facile » en parlant du boulot…). Ce que je veux dire par là, c’est qu’il y a plus d’options et donc plus de choix (si là encore, on peut parler de libre arbitre en parlant du taf) ! Bref comme disait Oscar (c’était pour moi le livre d’interlope) : Travailler beaucoup est le privilège de ceux qui n’ont rien de mieux à faire ! Mais j’’arrête là ma digression car ce n’est pas le sujet.

Du coup Ken travaille à Paris depuis maintenant 5 ans. Tous les lundis matins Ken quitte Barbie, oups je veux dire Rose et les Moutchs sur le coup de 5H30 du matin pour prendre un des premiers vols pour la capitale à Nice Airport. Dont je peux témoigner quand je reviens qu’il mérite son titre de plus belle approche du monde (lu sur le site What about Nice ?).

Actualité oblige, pour cette première levée de rideau, je vous parlerai du festival de Cannes. En effet, quoi de mieux pour une première qu’un peu de glamour et de paillettes ?

Chaque année, mi mai a lieu le célèbre festival de Cannes. C’est, pour les habitants de la PACA, toujours un moment particulier, jusqu’à Paris, on a l’impression que tout le monde y participe  : « C’est quand Cannes ? », « Tu y vas ? », « Et le Jury cette année ? »…Bref Cannes devient sujet de conversation futile numéro 1. Mais que vous dire de Cannes que vous ne connaissiez déjà à travers les nombreux médias et le « Grand Journal ».

Et bien, une fois par an, mon voyage entre  Paris et Nice prend des allures carrément hollywoodiennes ! (enfin à la française, les bigs stars style Léo Di Caprio rejoignent la capitale mondiale du cinéma en Jet).  

Dans la navette on peut rencontrer, que dis-je côtoyer, le gratin du grand écran français. Pour ma part, entre autres, Gad Elmaleh, Charlotte Gainsbourg, Guillaume Canet, Marion Cottillard, Gilles Lelouche ou encore Cécile de France. Mais aussi, tous ceux qui travaillent en amont de l’industrie du film : producteurs, scénaristes, metteurs en scène, et autres gourous du casting comme Dominique Besnehard… Du coup mon premier conseil sera celui-ci…

Bon conseil de Ken numéro 1 :

Si vous travaillez dans le cinéma ou que vous rêvez d’y travailler, ou encore si vous êtes obsédé par la vie des stars, inutile d’aller jusqu’à Cannes.

Pendant les 10 jours du festival de Cannes, « booquez » vous un abonnement version illimité sur la navette Air-France Paris Orly – Nice, prenez 10 jours de congés, et faites 50 fois l’aller retour.

Vous aurez rencontré l’industrie du cinéma dans sa totalité, pu vendre votre scénario à Valérie Donzelli ou Michel Gondry, trouver les financements grâce à l’intimité garantie due au confort spartiate des sièges Air France partagée avec Alain Attal ou Romain Lévy, débuté le casting en abordant en direct  Sandrine Kimberlain, Léa Seydoux ou Tahar Rahim. Au pire, vous aurez à coup sûr augmenté votre collection personnelle de quelques selfies  que vous jalouseront tous vos copains tout aussi émerveillés que vous et moi quand il s’agit du 7 ème art. 

Voilà, j’espère que mon incursion dans le monde de Rose vous a plu. En tout cas pour moi ce fut un vrai kif !

Le mois prochain je vous parlerai du rythme d’été d’un Ken car ne dit-on pas par ici (oui car ici c’est la Provence et là bas c’est Paris, faut pas déc… quand même !) qu’après Cannes c’est l ‘été !!!!

Ken ⌲